17 Aout 2010 au 16
Juillet 2011
Pénombre
Brindille de moi,
Ce sable noir qui
enfle comme un corbeau :
Une timidité
d'homme dans la pénombre.
Et cet ange
continent, avec moi,
N'est qu'yeux sur
mon monde.
Le sol respire à
même l'eau.
Les sillons semblent
déjà tracés par mes ongles
Du passé : une
ode sans clef.
Quel soupir
faut-il ? Et quel rempart ?
Le grelottement d'hivers questionne
La souplesse de mon
index,
La charpente de mon
foie peut-être nubile.
Ces beaux fruits
d'entrailles exposés, encore verts,
(Malheur !) à
la lumière d'astres étrangers.
Forcément autre, la
lune, persécutante,
À la couronne
cendrée et aliénante :
Prisme
sur l'ouvert.
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