Du 6 Octobre 2010 au
18 Novembre 2011
Il
n'y a rien sans leurre
Rencontrer dans la
chair d'un secret un leurre qui s'efface.
Être un leurre moi
aussi, éphémère,
Comme la plaine
enceinte,
Le ciel infini pour
l'enfant,
Vers un monde
adulte.
Le temps d'assouplir
son cou,
L'écriture charbon
grince :
Sans murs, l'infini
ouvert perd nos regards.
« Tu es là où
ton regard te porte », m'a dit mon frère Nicolas.
L'intervention du
vivant dans ce désert, impossible,
L'assise de l'infini
désertifie les têtes.
Inutile corde dont
la solidité est hallucinée,
La force des liens
existe pour séparer deux êtres.
Repoussoir infini,
Chacun déboutés
par l'absurdité de l'accompagnement,
Une fausseté qui
charrie ombres et lumières.
Être une créature
nocturne ou faux écrivain,
Soi-même, qu'un
simple secret poétique :
Débris de lois
franchissant tout ouragan.
Merci honte,
Que la loi reste.
L'histoire taillée
dans le temps et l'ouvrage d'autrui
S'écroule sans
s'effacer dans l'eau claire.
Rien n'est ramené
aux hôtes.
Accueillir, sec et
disharmonieux, l'écriture de l'âtre :
Plutôt se
déposséder que s'aliéner.
Les fibres du bois
refuseront de s'entrelacer.
Ton regard est
nécessaire
Car elles fuient
dans la terre.
Que fais-tu ?
Vas montrer la voie aux autres animaux.
« Plus un
seul, quel onguent ? »
Sens l’aluminium
qui repousse la chaleur du Soleil sur ton crâne refroidi,
Maintenant puise
dans la terre, mon amour, pour terrasser l'arbre.
Agite le vent dans
son éternel.
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