Du 12 au 17 Novembre
2011
Le visage du corps
La
souplesse d'étoffe de mes souvenirs
Contraste l'absence
de corps, de ses rires :
De cris en
exhortations sourdes
Sans la gravité des
hanches lourdes.
Le
visage du corps s'étire dans l'érotisme,
Multiples
sculptures élastiques sans schisme :
Seins
flottants et paumes hautes,
Appels
d'écarts peints sursautent.
Les
corps de fantômes étincellent mais
Aucune
lumière, par leur démarche cachée,
Aussi
prodigue de caresses hâlées
Que
l’hiver aux lueurs tamisées.
Les
visages perpétués ont saigné :
Imagination,
mont au vide dédié
À
l'auréole bleutée qu'ils portaient.
L'amour
sculptait une peau de fausseté.
Une
véritable peau persistait,
En
temps guerrier d'amour mensonger,
Par
les souvenirs d'étoffes souples :
Le
visage du corps fut adopté.
Nicolas Hilfiger, "Nos corps", 12 Novembre 2011 |
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