25 Septembre 2010 au
18 Novembre 2011
Corbeau
En bleu la joie
d'être, en dessous des « si »,
L'angoisse épanchée,
comme coule le verre.
Un puissant doute
sous les ongles d'où s'échappe la coulée de moi.
Elle fond comme un
doux monde,
Sa matière en
support strié de soie.
Rugueuse est la vie.
Monde !
Asphyxie et regards meurtriers :
Les choses mortes
transfigurées en moi
M'abattent devant la
vision de ma terre promise, en sable,
Dépôt précieux,
le sable noir de mes aïeux.
La gravité au cœur,
L'excellence de mes
visions à la fenêtre contre-nature :
À l'épreuve du
regard,
Le bel hivers à la
lumière torve.
Quelle apparence :
la raison, au-delà d'un mur singulier,
Blanche, couleur
terre, noire à l'horizon, ou autre, me caresse.
Des objets
d'étreintes un peu écharpés,
De précieux leurres
pour qui sait regarder, l'amour
En traces et grains,
souffle et mérite, regain.
Un doux regard
d'enveloppe :
En dehors de soi le
regard, mais rassurant d'exister.
Le regard seulement
humain, loin du monolithe-père,
Véritable
constitution.
Là-haut, le point
de vue des hauteurs :
Noir, l'ange dont la
nuit a parlé,
Bouche fermée,
regard toujours en guerre.
Il fait l'éclat du
monde, l'éclat du gîte.
Que sa brillance
factice soit bougies fondues !
Il me fait larmes à
même le corps.
L'exercice est si
difficile qu'il enterre ma postérité.
Quelle résistance ?
Jouer d'un espace diagonal,
En ombre et terre,
leurres et soufflets !
Suis-je épanché,
au bord de l'effondrement ?
Je
brandis l'illusion de vivre les choses à même les contours
naissants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire