Le 8 Mars 2012
Feu d'Uriel
Vastes pistes océanes en-dessous et au-dessus desquels planer,
Soupesés par les arabesques de ces deux ciels,
Battements d'ailes vert-de-gris sans acrimonie,
Et la défiance du feu délaissé
Sous de longs doigts noirs.
Après mon abannation,
La vie se fut ré-enflée d'eau
De vie comme une eau de pluie
Issue de nuages soyeux,
D'ivresse malicieuse et brûlante
Dont chaque goutte de peau rugit contre l'Au-delà.
Barrages d'yeux - la dés-étreinte - ce toucher révolu – à plat
au sol
L'âpre appel ! La déraison réfrénée ne foudroie plus les
ailes immaculées.
Vêt-toi taureau des serments pour aller te repaître de la moelle
adonnée !
Même sans sol, emmitouflés au creux des flammes,
Faire carême involontairement
Pour se consacrer pantonime,
Ensauvés : merci Nouvel horizon.
Dévorant l'expectative d'un dissentiment,
Dans l'attente d'une reclos au firmament
Auprès d'une peau votive.
Ces ailes gibelines sont au rouge
Ce que ma tête de laurés boucle.
Les tildes eurent avancé en logomachie ;
La phrase s'en dévêtait dans l'ensongement,
L'espace du ciel plus qu'engouement.
Nicolas Hilfiger, "Uriel", 31 Janvier 2012 |
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