Le 28
Décembre 2011
Aube ou crépuscule ?
Une émanation de
mes semblables, Le choix d'une lettre
Un mélange
d'humeurs invisibles à venir,
Allongeant traits et
coupures L'avenue boréale
À l'encre
avide. des collines,
Corbeau de sable ou
chevelure crayonnée : D'un fil coud la
épingles vie.
- Choix d'ire
-. L'espoir défile devant
Processus pour
créer. l'avenir.
Les cendres
suspendues, La peur lorsqu'on s'éteint :
Matière brute
pendue, Sentir le froid charnel nous étreindre
En boucles
s'effacent, Des extrémités
Aspirant les
plis Vers l'intériorité.
Du noir au
blanc. La vue n'est plus, ni la parole ;
Subsiste
l'écoute extinctive,
Personnage-rose aux
jambes inversées En deçà de la fièvre, au dessus de la fin.
Au bandeau bleu de
Prusse, L'indifférence du monde, indifférencié,
Pétales
humains Aube ou crépuscule ?
Devant le regard du
témoins : Un crépuscule enfermé tant que j'existe
D'un œil regarde le
pliage, Derrière les collines d'apparats
Espace de vacuité
créative. Où la vie naît.
L'itinéraire
prioritaire Rater le coche de
Creuse les murs
jusqu'à la transparence : la vie.
Des grilles
atténuées par la cire orange Le regain sous l'atmosphère
Jusqu'à l'astre
blanc. du monde,
Je revins
silencieusement au monde, fébrile. sentir le
corps, le sable, l'odeur ;
Respirer
originellement :
Le simple corps.
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| Nicolas Hilfiger, "Vie comme victoire", 2011 |
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