9 Septembre 2010 au
18 Novembre 2011
Fondements
La pâleur du sable
noir embaume mes articulations,
De mes doigts
cendrés jusqu'à mon cou torve.
Par torsions des
corps, comme une toupille dans le champ des hommes,
Des sillons
telluriques à serrer contre soi.
Sans terres
anciennes, vivre les affres de la nuit,
Plongé dans le
tertre de sable noir :
Ce crâne si opaque
que mon cœur se rompt
Sous le regard
d'éventuelles créatures du ciel.
L'ampleur à venir
est si tortueuse.
Cet enfant a broyé
tant de sable noir de ses ongles transpirants.
L'effigie d'être
ici ou là
À l'état de gomme
torsadée.
Les sourires
incompris des éléments qui dansent infiniment
Frappent la matière
en grains noirs.
Vu du ciel, la
plaine nappée contre-mer,
Ses véritables
rivages plongent dans l'horizon indescriptible.
La silhouette d'une
bête qui apparaît demeure invisible aux anges
Atteints de cécité
animale.
Ce degré de lumière
propre aux étoiles les séparent,
Aimantés et
indifférents.
Alors intimons leur
le silence
D'une constellation
sur mon visage,
Grains de toucher, à
soi certainement :
Nostalgie,
respiration, enfin nouvelle constellation.
Mes yeux en fenêtres
mi-closes ramassent la délicate poussière du voyage.
Il n'y a pas
meilleur vue qu'à travers larmes, neige froide et sueur.
La scène du monde
peut bien s'immoler de sensible, trop pleine de choses,
L’œil touche
D'un amour pour les
formes qui se prolongent en amas verticale sans pesanteur.
La trame fissurée
du regard physique,
Figure d'un monde de
désirs intestins.
Les faux parcours
joyeusement dépliés à l'orée des leurres,
D'humain à humains
Qui se réfugient
aux nues, monde de détails indiscernables :
Ces mouvements qui
tonnent du ciel à la terre,
La plus belle des
violences poétiques.
Aussi, reposant dans
quelques pierres,
Les secrets de mon
amie, ses doutes,
Sont des apparences
du monde,
En vide, qui
contrastent : eau et rage.
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