Environ 1200 avant notre ère, l'invasion dorienne détruit les
cités de la civilisation mycéenne que Homère semble évoquer dans
ses épopées. Les grecs dataient à cette date la guerre de Troie.
776 avant notre ère, les premiers jeux Olympiques.
Du 9ème au 7ème siècle avant notre ère, on constate la
progressive disparition des systèmes monarchiques au profit
d'aristocraties. Hésiode les désigne sous le nom de « rois »,
au pluriel.
Au 6ème siècle avant noter ère, Pisistrate, tyran d'Athène, fait
faire une copie des poèmes homériques ce qui témoigne de leur
célébrité.
On admet que Homère ait vécu à la fin du 9ème siècle ou au
début du 8ème siècle. Il aurait composé l'Iliade dans sa jeunesse
et l'Odyssée plus tard. Le texte en tout cas a été altéré au
cours du temps.
Hésiode est né à Ascra en Boétie. Il aurait composé ses poèmes
dans la seconde moitié du 8ème siècle avant notre ère.
Rythme en hexamètre : frère de l'alexandrin, il répète six
fois une cellule rythmique d'une syllabe et de deux brèves (ou une
longue), enfin le dernier pied ne comprend que deux syllabes.
Il
y a une césure dans l'hexamètre, mais elle ne doit jamais se placer
à l'exact milieu du vers. L'hexamètre a donc un rythme inégal,
ainsi la traduction en deux
hémistiches égales est particulièrement infidèle.
Il utilise aussi le
« rejet » : après une pause, un adjectif ouvre le
vers, et dépend du nom qui termine le vers précédent.
Les aèdes n'avaient
pas étudié la grammaire, d'où une syntaxe assez lâche.
Théogonie :
généalogie des dieux sur trois générations, celle d'Ouranos, de
Cronos, de Zeus ; et une cosmogonie qui retrace la création du
monde à partir du Chaos.
p.
35, l.40-45,
Théogonie :
« (…) Et la cime enneigée
de l'Olympe fait écho,
comme les maisons des dieux ;
et la voix nonpareille
appelle d'abord dans le chant
la noble race des
dieux, (...) »
Les
Travaux et les Jours : histoire de Prométhée et de Pandore ;
des âges de l'humanité (or, argent, bronze, héros, fer) ; la
fable du faucon (roi) et du rossignol (aède) ; la vision de
deux cités opposées, Diké, celle du respect et du droit, et
Hybris, celle du crime et de la démesure ; deux
vérités morales : le travail est la grande loi de l’humanité ;
celui qui travaille peut vivre décemment.
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