Sans doute 25 Mars
2009 au 18 Novembre 2011
À couvert de l'issue
À
la vue des fuites dans leur écorce,
Je
reçus l'aide des arbres morts.
Une
souche appesantie,
Percée
de vermisseaux :
Je
la bus comme l'eau d'une caverne.
Grâce
à une sangle perdue,
J'ai
navigué au-delà des platanes.
La
défaite des mots a brisé la fenêtre contre-nature.
Éclat
de rire - éclat du gîte :
Les
deux derniers souffles de ce temps-là.
Une
césure dont l'écho blâmant me revient sans cesse :
L'écho
de l'amour et de sa défaite.
J'ai
froid.
À
couvert de l'issue, sans haine, et la parole creuse,
Les
mains en voie de guérison dépassent le rythme de l'histoire.
Moi
je ne peux plus, si jeune, regarder. Je ne peux plus que toucher.
Se
voir rejeter en dehors du monde, être mais ne plus se voir devenir.
J'ai
froid.
À
couvert de l'issue, le silence m'enrobe comme la femme à la bougie,
licencieuse et pittoresque,
Enrobée
de cercles sobres qui renferment sa consistance.
Je
flotte.
J'ai
froid.
La découverte de
l'issue est un mystère que le pardon abandonne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire