écriture du 4 Juillet
2008 au 18 Novembre 2011
Rien sur la main
S'enquérir
du nom des hommes,
Trouver
le sel pour les embrasser
Tant
que la mer brise la côte.
Éviter
de voir ses lèvres gercées par de longues encablures de rire
Qui
tractent la terre à des fins trop hautes pour en connaître.
Il
faut s'en référer au front, les sourcils amers sans bure dessus,
Aux
mains saumurées, aux pieds nus et éternellement nus.
Être
toujours en
voyage car les frontières abattent les arbres,
Ne
pas laisser sa trace sauf un long sillon dans la terre,
Comme
une rosace pétrie dans le sable.
Il
ne me
reste rien d'autre que la sécheresse du bout des doigts
-
pourtant étrangère à ma personne - au moins elle me suit.
Un
visage, un demi-visage, à la porte des reflets,
Qui
renâcle, qui renaît, qui voudrait aimer,
Sans
issues données à ses airs de souverain.
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